Les facettes de la formation à distance



Thème 1 : Découverte de la formation à distance


Le concept de distance

Quand on parle de formation à distance, le mot distance peut être pris sous deux sens différents bien que complémentaires :

La distance peut être géographique. La formation concerne des apprenants éloignés d'un centre physique de formation. Puisqu'aujourd'hui, les formations proposées à distance sont généralement dispensées via Internet, la distance géographique peut être considérable, l'apprenant et le centre dispensateur pouvant être aux antipodes.

Pour des relations en direct il faut alors tenir compte du décalage horaire.

La distance peut aussi être temporelle. Dans ce cas la formation concerne des publics à disponibilité réduite, disponibilité qui peut être différente d'un apprenant à un autre.

La formation doit alors être toujours accessible pour chaque apprenant.


Un peu d'histoire

On peut distinguer trois périodes suivant le support utilisé pour proposer une formation à distance.

La première période concerne le cours par correspondance basé sur un échange postal entre enseignant et apprenant.

En 1840 le timbre poste est inventé et presque simultanément la même année une proposition de "cours à distance" par Isaac Pitman visant à apprendre la sténographie "chez soi".

D'autres initiatives ont suivi en Allemagne et aux Etats Unis. En France, Emile Pigier propose en 1877 des supports de cours pour la préparation des concours administratifs, première manifestation du "présentiel enrichi". Puis en 1885, le Cours Hattemer propose un premier cours par correspondance. En 1891, Léon Eyrolles offre "l'école chez soi" dans le domaine de la formation professionnelle. Surtout en 1907, Frédéric Ozil crée l'Ecole Universelle qui connaît un succès considérable.

En 1939, l'occupation allemande nécessita d'organiser l'enseignement par la voie du cours par correspondance : création du Service d'enseignement par correspondance, sous tutelle de l'Education nationale. Ce service allait devenir ensuite en 1944, le Centre national d'enseignement par correspondance (CNEPC).

La deuxième période de l'histoire de la formation à distance concerne l'utilisation des technologies analogiques de communication et les grands médias de diffusion de l'information :

La radio : radio scolaire des Mormons de Salt Lake City en 1921, cours par radio de l'université de l'Iowa en 1925, émissions éducatives de Radio Luxembourg en 1926, Institut radiophonique universitaire de Paris PTT en 1927, début de Radio Sorbonne en 1937,…).
Le téléphone : utilisation combinée en 1942 de la radio et du téléphone en Australie pour le soutien scolaire.
La télévision : premières émissions de TV scolaire en France en 1953, initiative de la RAI en Italie en 1958 pour les publics illettrés ("non è mai troppo tardi"). L'essor de la télévision dans les foyers a permis de nombreuses initiatives utilisant ce support. En 1963, en France, la Radio Télévision Scolaire met en place des diffusions éducatives destinées à une large population de téléspectateurs adultes. Le Cnam propose de son côté TéléCnam dans le cadre de la Promotion Supérieure du Travail.

On voit aussi s'organiser durant cette période des entités dédiées à la formation à distance et utilisant les médias courants de l'époque : création des Centres de Télé-Enseignement Universitaire, création du Centre national de télé-enseignement (CNTE, successeur du CNEPC) qui devint le Centre national d'enseignement à distance ( CNED) en 1986. Hors hexagone, la British Open University est créée en 1969 sous l'impulsion du gouvernement travailliste. Elle est devenue aujourd'hui un acteur majeur international de l'enseignement à distance. La TéléUniversité du Québec (TeluQ) a été créée en 1972.

La troisième période est celle des technologies numériques : supports numériques transportables d'abord (CD-ROM), utilisation du micro-ordinateur personnel, puis réseaux de télécommunications et Internet aujourd'hui.
Sous l'impulsion du Plan Informatique Pour Tous de 1985, se développent des méthodes et techniques d'enseignement basé sur le numérique en présence comme à distance. Pour ce qui est de la distance, les supports et médias numériques sont mis à contribution dans un cadre multimédia : Internet, micro-informatique, téléphonie mobile, numérisation du son, de l'image, de la vidéo … Des organisations fédératives se créent :

Les pouvoirs publics français voient l'intérêt d'une formation "numérique" dans une société "numérique" : les Campus numériques français voient le jour en 2000 au travers d'un appel à proposition aux universités. L'objectif est de constituer des regroupements d'établissements pour la production et la diffusion de formations à distance à l'international. 64 Campus numérique sont été labellisés.
En 2003, les Universités Numériques en Région (UNR) sont créées avec des propositions d'environnements numériques de travail (ENT). Puis viennent les universités numériques thématiques (UNT) dont l'objet est de produire et diffuser gratuitement des ressources pédagogiques sur Internet.

Les Campus numériques français en 2003

Pour en venir à la période actuelle, la formation à distance utilise l'avalanche de technologies proposées par le marché : le Web2.0 avec les réseaux sociaux, l'Internet mobile, les jeux sérieux, etc. La formation en ligne est en effet, dans la période actuelle à la croisée des grandes tendances technologiques du moment.

En 2012, apparaissent les "Massive Open Online Courses" (MOOC) en provenance des Etats-Unis : des formations à distance gratuites (en général), non diplômantes mais certifiantes (à un prix donné) , pour de très grands effectifs mondiaux (des millions d'apprenants) : Udacity (1,75 M d'inscrits), Coursera qui rassemble un grand nombre d'universités "prestigieuses", principalement des USA, edX, etc. mais encore rien de vraiment de même ampleur en France.

Encore aujourd'hui, la formation à distance n'est pas véritablement intégrée aux modalités d'apprentissage universitaire français et, sauf cas particuliers, reste marginale dans l'offre globale de formation des établissements d'enseignement supérieur français. Nous reviendrons plus loin sur les freins qui expliquent cette situation.


Le concept d'ouverture

On parle souvent des Formation Ouverte et A Distance (FOAD) mais sans préciser ce que signifie le mot "ouvert". Il y a, en fait, plusieurs définitions non exclusives

:

1ère définition : ouvert signifie que l'on peut s'inscrire et suivre une formation sans pré-requis. C'est à l'origine, le cas de l'Open University de Grande Bretagne, des Ateliers Pédagogiques Personnalisés, du Cnam.

2ème définition : La formation et les ressources correspondantes sont accessibles à tout moment (contenus numériques de formation, forums, messagerie, espaces de travail collaboratifs, etc.). Il s'agit essentiellement d'un asynchronisme d'accès, l'apprentissage proposé pouvant être très synchrone (cas des MOOC par exemple).

3ème définition : le rythme d'apprentissage n'est pas imposé : l'apprenant peut planifier sa formation (sur plusieurs années pour l'obtention d'un diplôme), organiser sa semaine de travail selon ses disponibilités, capitaliser ses acquis.

Les définitions officielles d'une formation ouverte à distance sont moins précises :


Les dispositifs pédagogiques

Comment se forme-t-on à distance ? Question complexe à laquelle il n'y a pas de réponse unique. En effet, alors que la formation universitaire en présence se déroule toujours pratiquement suivant un même scénario : le cours magistral suivi d'activités pratiques et dirigées, la formation a distance a plusieurs scénarios pédagogiques depuis la copie intégrale du schéma "présentiel" jusqu'à des formes très collaboratives et participatives sans exposé magistral de départ.

Très schématiquement, on peut distinguer trois générations de dispositifs pédagogiques :

Génération 1 : Reproduction à distance du cours en présence. L'exposé magistral est remplacé par un support téléchargeable (polycopié au format pdf) ou diapositives issues d'un cours en présence ou encore enregistrement vidéo d'un cours en présence. Les travaux dirigés sont traduits à distance en activités individuelles et collectives. Enfin, de nombreux regroupements physiques sont organisés ce qui donne lieu, si ils sont obligatoires à une formation de type hybride mêlant présence et distance.

Génération 2 : Le dispositif précédent est amélioré par des contenus numériques plus appropriés à la distance et par l'utilisation d'outils de communication supports de l'accompagnement du suivi des apprenants.

En particulier, les activités collectives ont lieu dans un espace virtuel dédié à un groupe d'apprenants sous la conduite d'un enseignant. Une grande majorité des formation à distance françaises possède ces caractéristiques.

Génération 3 : L'approche par compétences. Encore peu répandue dans les milieux universitaires, mais proposée par le secteur privé, ce modèle met en avant le concept d'activité au détriment du cours "magistral".

Ce qui remplace le cours magistral est un ensemble de ressources structurées, scénarisées placées en arrière plan (back office). Le devant de la scène est occupé par un ensemble d'activités que doit effectuer l'apprenant suivant une "feuille de route" qui lui est communiquée en début de formation. Ces activités sont élaborées suivant un référentiel de compétences à acquérir, chaque activité devant permettre l'acquisition et donc l'évaluation de quelques compétences du référentiel.

Bien évidemment, ce modèle remet en cause la tradition universitaire selon laquelle le composant majeur d'une formation est le cours magistral (mieux rémunéré que les travaux dirigés et pratiques !).


L'organisation d'un parcours diplômant en formation à distance

On peut distinguer 5 aspects principaux à prendre en considération, quel que soit le dispositif de formation. Nous en donnons ici un aperçu, leur description détaillée étant donnée plus loin dans ce guide :

La modularité.

A distance, compte tenu du public et des méthodes d'apprentissage, une formation longue comme le sont généralement les formations universitaires, se découpe en modules (comme le sont aujourd'hui les unités d'enseignement) permettant de proposer des parcours diversifiés.

Il est aussi possible de proposer des modules de remise à niveau pour les apprenants ayant des lacunes au niveau des pré-requis.

La modularité doit cependant être plus fine et chaque module doit être découpé en séquences (appelées aussi sessions ou séances) pour un apprentissage par "petits coups". Une séquence est une unité de travail à distance pour l'apprenant. Plusieurs séquences peuvent être regroupées en sections ; à la fin de chaque section, des activités sont proposées.

Le rythme d'apprentissage.

Le numérique possède un atout d'importance : il permet à chaque apprenant de se former à son rythme. Encore faut-il que le design pédagogique le permette. A distance, l'apprenant dispose en général de ressources numériques de type contenus de cours auxquelles il peut accéder à volonté. Pour ce qui est des activités pratiques et de la communication enseignant-apprenant ou apprenant-apprenant, on distingue deux modes différents mais que l'on peut combiner : les activités synchrones qui dépendent d'un calendrier imposé et les activités asynchrones indépendantes d'un calendrier ou, du moins, avec des contraintes calendaires faibles.

Les ressources numériques.

Elles sont constituées de contenus variés que l'on peut classer grossièrement en deux catégories : les contenus pour enseigner qui sont des "cours en ligne" plus ou moins structurés, scénarisés, animés, interactifs assortis de bibliographies ou de liens vers d'autres contenus sur Internet, et les ressources pour apprendre constituées d'exercices pratiques, de test d'évaluation, ou encore de ressources plus sophistiquées comme les simulateurs ou les jeux sérieux.

Il existe une très grande variétés de contenus numériques de formation, certains d'entre eux indissociables de la formation correspondante.

L'encadrement et le suivi des apprenants.

Les enseignants pratiquant cette activité essentielle portent des noms variés : tuteurs, mentors, référents, entraîneurs, coaches, accompagnateurs, guides, conseillers, etc. Leur rôle, détaillé plus loin, consiste, non à transmettre de manière directe les connaissances mais à guider les apprenants dans leur apprentissage pour répondre à leurs interrogations, les conseiller et les aider à franchir des obstacles. Les modes d'intervention, liés aux outils de communication actuels, sont variés :

Outils technico-pédagogiques.

Ces outils sont utilisés par les enseignants pour produire des ressources, pour les diffuser, ,pour communiquer, pour encadrer les apprenants. Ils sont généralement pour la plupart d'entre eux intégrés dans une plateforme d'e-formation. Actuellement, de nombreuses plateformes "généralistes" sont proposées, la plupart en logiciel libre et gratuit :

Ces plateformes proposent diverses fonctionnalités, notamment

Elles obéissent, en général, aux standards du e-learning (LOM, SCORM, QTI, IMS learning design, …).

Bien entendu, une plateforme d'e-formation ne fait pas à elle toute seule une formation et il existe des formations à distance sans plateforme du type précédent mais outillées de manière spécifique en vue d'un but pédagogique précis.


Formation à distance et qualité de service

Sur le terrain de l'enseignement distanciel, tout est encore nouveau et il convient de vérifier de manière permanente si le dispositif proposé est bien approprié au public d'apprenants. Cette préoccupation devrait aussi être celle de l'enseignement présentiel. Cependant, en formation à distance on est sur des pistes totalement neuves et encore à défricher. Deux principes de base devraient être observés pour assurer une qualité de service : le principe d'évaluation et le principe de réalité.

Un dispositif de formation à distance, quel qu'il soit est toujours perfectible. Il nécessite une évaluation périodique de la part des utilisateurs finaux, les apprenants. Cette évaluation peut être effectuée de manière diverse mais le plus simple est de proposer en ligne un questionnaire sur les différentes facettes du dispositif qui leur est proposé.

Le second principe pourrait être exprimé ainsi : "le virtuel doit être réel". Il s'exprime à la fois pour l'apprenant et pour le formateur.

L'apprenant doit savoir en début de formation ce qu'il a à faire :

L'apprenant doit savoir en début de formation à quoi il a droit :

En ce qui concerne l'enseignant, il faut distinguer deux types principaux d'activités : la réalisation de ressources numériques et le tutorat. La première activité est assimilable à un investissement comme l'achat de matériel ou la construction de locaux car une ressource pédagogique n'est pas volatile et est réalisée pour un certain nombre d'années d'utilisation ; la seconde est du ressort du fonctionnement comme son équivalent présentiel d'encadrement d'étudiants dans des séances de travaux dirigés ou pratiques. Elles font partie des charges pédagogiques comme le prévoit le décret de 2009 mais nécessite une quantification en heures. Cette quantification doit faire l'objet d'un barème prenant en compte, pour la réalisation de ressources, le type de ressource et le volume (durée, crédits) du module de formation et, pour le tutorat, le type d'encadrement, l'effectif d'apprenants à encadrer et le volume (durée, crédits) du module de formation.


Publics d'apprenants à distance

En général, une formation à distance est proposée pour un public spécifique : celui qui ne peut suivre les enseignements présentiels. On peut classer ces publics en trois catégories :


Exemples de dispositifs de formation à distance

Pour illustrer les propos précédents et les concrétiser, deux dispositifs de formation à distance sont analysés :

La e-Miage

Le projet est né de l'appel à Campus numériques français de 2000 auquel a répondu la Conférence des directeurs de Miage. A cette époque 18 universités françaises délivrant les diplômes de Miage s'étaient regroupées pour produire une version distance de la formation – très professionnelle – Miage dont l'origine remonte à 1970 (c'est l'une des plus anciennes formations professionnelles universitaires).

Deux objectifs étaient formulés :

Bien avant le LMD, le cursus Miage avait été découpé en 78 modules (aujourd'hui unités d'enseignement).
La modularisation permet de proposer des parcours de formation personnalisés.

Pour la durée du projet (2000 – 2003), le "consortium" s'était doté d'un comité de pilotage, d'un chef de projet, d'un comité éditorial pour valider les contenus en conformité avec le programme national des Miages (22 au total). Depuis 2011, le consortium est piloté par une association loi de 1901 (International e-Miage). La version distance est dispensée par des centres de formation :

Chaque centre dispose de sa propre équipe pédagogique de tuteurs. Les contenus numériques de formation sont mutualisés entre les centres de même que les activités et les examens.

Le dispositif pédagogique repose sur

Les contenus et les outils de communication et de suivi sont intégrés dans une plateforme d'e-formation développée par l'Université de Picardie Jules Verne (INES).
La période d'apprentissage est le semestre de l'année civile (janvier-juin et juillet-décembre). A la fin de chaque semestre une semaine d'examens terminaux est organisée au plan international (environ 60 centres d'examen dans le monde). L'examen a lieu au même moment sur un même sujet et est corrigé par un seul correcteur quel que soit le centre d'inscription de l'étudiant.


L'inscription est possible à tout moment mais le tutorat est planifié sur le semestre.
Dans la plupart des modules, trois activités sont proposées et évaluées. L'aide aux étudiants s'effectue par correspondance privée (mail), par correspondance publique (forums), par au moins 4 chats d'une heure par module.
Pour obtenir un diplôme, les étudiants doivent valider les modules du parcours correspondant. Ces modules sont capitalisables sur une durée de 3 années maximum pour un cycle universitaire d'une année.
Les contenus pédagogiques de type "cours" obéissent à une granularisation standard : un module est découpé en "chapitres" et un chapitre est découpé en "sessions" ; la session étant l'unité d'apprentissage.


Chaque module est placé sous la responsabilité d'un enseignant d'un centre dispensateur. Il a pour rôle d'animer son "réseau" d'auteurs de contenus, de producteurs d'activités et de tuteurs. Ces derniers accompagnent les étudiants dans leur apprentissage

Par centre, un coordinateur assure la gestion et la logistique d'exploitation (renseignements, inscriptions en ligne, formalités, VAE, suivi financier, déroulement des examens; …)

Le consortium s'est donné des règles de qualité, des règles de quantification de charges pédagogiques et des règles de tarification :

 

La "FOD" du Cnam

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) est un grand établissement public avec 3 missions principales :

Il est organisé en réseau de centres pour la première mission (30 centres) sur le territoire métropolitain, les DOM-TOM, et certains pays étrangers. Il fonctionne par unités d'enseignement capitalisables qui peuvent donner lieu, suivant les parcours à un diplôme national, un titre RNCP ou une certification d'établissement. Son offre de formation porte sur environ 1500 unités d'enseignements et son effectif atteint presque 100000 élèves. Depuis 1998, le Cnam propose des versions distance pour certaines unités d'enseignement (aujourd'hui environ 500). La progression des inscrits à distance est rapide : de 100% inscrits à des cours en présence en 1998 à 50% d'inscrits à distance aujourd'hui.

La formation ouverte à distance (appelée FOD dans le jargon Cnamien) est basée sur une modalité hybride (FOD régionale) mais convertible en "tout distance" (FOD nationale)..

La modalité hybride est une alternance d'activités à distance et d'activités en présence :

Dans la modalité distance, les séances présentielles sont généralement remplacées par des séances en visioconférence.

Quelle que soit la modalité (présence, hybride, distance) une unité d'enseignement est décomposée en séances qui suivent un calendrier semestriel (le semestre universitaire).

Pour une séance à distance, le scénario pédagogique prévoit un cours à travailler. Ce cours est en ligne sous forme d'un document pdf, de diapositives ou de vidéos. Il comprend des exercices, des projets à effectuer, des études de cas à analyser.

Dans les séances présentielles ou en visioconférence, des compléments de cours sont apportés suivant les questions relevées dans les forums, des réponses aux questions directes sont données, des exercices sont proposés.

Chaque centre, sur un programme national, organise sa formation à distance : l'enseignant, propose en ligne ses contenus et encadre ses élèves. Le Cnam s'oriente toutefois vers la production de contenus numériques "nationaux".

Le Cnam a développé en 1998 sa propre plateforme, Plei@d, qui permet la diffusion des supports de cours et offre des outils de communication classiques : chat, forum, messagerie interne. Cette plateforme est hébergée sur 5 serveurs inter-régionaux. Depuis 2012, une plateforme Moodle peut aussi être utilisée.


Références bibliographiques et webographiques